Archive for the ‘Journal de Musarde’ Category

A propos de libido…

lundi, mars 6th, 2006

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Dessin à la plume sur format 16×24 cm

Petit retour sur soi… Voilà ce qui avait surgit au sortir de dix jours de méditation immobile dans un ashram. Etais-je vraiment faite pour ça? La réponse est là , presque obscène, une énormité, pour illustrer toute cette énergie reniée. Le diable me rattrape toujours, même au paradis.

Je ne vois pas où ranger ça…

dimanche, mars 5th, 2006

[photopress:dernier_tango_sur_terre.redi.jpg,full,centered] »Dernier tango sur terre », huile sur toile, 150x220cm

(d’après Delacroix: « Le combat de Jacob avec l’ange », à l’église St-Sulpice à Paris)

C’est idiot, j’ai fait ça pour snober un copain uruguayen et maintenant je l’ai sur les bras… c’est pas très passe-partout. Le pire c’est qu’il y en a plusieurs modèles! Je me demande où j’avais la tête? J’avais bien pensé le proposer à une boîte mais ils ont tous leur décorateur designer branché. Peut-être que ça pourrait intéresser un forain? Si vous avez une idée, n’hésitez pas.

Photo du jour

dimanche, mars 5th, 2006

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Tisseuse de rêve, (25 x 31 cm)

Anachronique, juste pour rêver…

samedi, mars 4th, 2006

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Flottements

La création dans tous ses états

jeudi, mars 2nd, 2006

« C’est vrai que l’inconnu de l’atelier peut faire peur… mais après 
c’est tellement bon quand tout est en gestation, quand la marmite bout et les couleurs-forme-matière avec…
L’autre jour, en revenant de l’atelier, je me suis dit que je me sentais dépaysée comme après avoir fait un  voyage ou une longue balade en plein air, bref je me sentais bien. Pourtant, ce n’est pas toutes les fois pareilles, parfois il n’y a rien qui marche, l’impression que tout ce que je touche se casse la gueule et malgré tout il faut continuer… étape peut-être indispensable pour faire évoluer le travail ou peut-être qu’il ne faut pas s’acharner, … Mais, le jour d’après, il faut recommencer ou le suivant, si celui d’après n’est pas allé, mais tout de même quel plaisir d’agir en donnant forme ! »

Sabine (email du jour)

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« Rougeur », 85 X 115 cm

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« Déraison », 12 x 17 cm

Sabine Oppliger, acrylique, technique mixte sur toile sabinepierre@dplanet.ch

Le lac de Minzier

mardi, février 28th, 2006

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Quelque chose de passé, un peu comme le temps

Séniors bloggeurs, c’est pour vous

lundi, février 27th, 2006

Il y a quelques jours le Monde a publié un article sur les blogs de séniors. J’y ai découvert cette petite merveille de délicatesse et d’expérience: « Blogging in Paris – Diving in the past ». C’est un blog écrit en anglais et parlé en français ou Claude raconte son histoire de sa voix calme et simple. On a l’impression d’écouter penser à voix haute une dame de sa famille. La galerie de photos est très belle, je vous invite à faire la découverte de cette belle âme.

http://covonline.net/index.php/archives/category/diving-into-the-past/ 

La Maison des Artistes descend dans la rue

dimanche, février 26th, 2006

Le mardi 21 mars à 11h, à Paris, Place du Palais Royal, une manifestation est organisée par la Maison des Artistes. Informations sur le site:

http://www.lamaisondesartistes.fr/publications/article.php3?id_article=125

La Maison des arts plastiques en Rhône-Alpes

dimanche, février 26th, 2006

Des infos: http://www.mapra-art.org/index.html

Martian Ayme www.martian-ayme.com , artiste plasticien Haut-savoyard me transmet ce billet destiné au Bloc Note de la MAPRA:C’EST PAS D’LA SOUPE… Le Gouvernement a l’ambition de « …faire de Paris une place de création majeure. » Tels sont les termes utilisés par M. le ministre délégué au budget et à la réforme de l’État à propos de l’alinéa 9 de l’article 93 du Code général des impôts qui vient d’être voté et qui commence ainsi :

« 9. Les auteurs Å“uvres d’art au sens du 1° du I de l’article 297 A bénéficient d’un abattement de 50 % sur le montant de leur bénéfice imposable au titre de la première année d’activité ainsi que des quatre années suivantes… » Bien loin de moi l’idée d’un crachat dans la soupe. Les artistes ont bien de la chance : le gouvernement reconnait leur importance, et leur donne un coup de pouce en leur dénichant une niche fiscale. Mais la réalité est peut-être un peu moins glorieuse : à y regarder de plus près je ne suis pas sûr que cette mesure risque de coûter bien cher à notre gouvernement ; explication…

Au vu de leurs revenus actuels quel sera le pourcentage, ou le nombre d’artistes qui débutent et qui auront des revenus suffisants pendant leurs 5 premières années (à compter de 2006) pour vraiment en profiter ; surtout que ces dispositions ne s’appliquent qu’aux revenus résultant de la cession des Å“uvres, et cessent de s’appliquer en cas d’étalement. Combien d’artistes vont pouvoir profiter à plein de cet abattement limité à 50 000 euros par an (somme généreuse au demeurant) à part quelques uns, et encore ; en tout cas certainement pas en région ! La soupe ne serait-elle qu’un brouet clair ? Je note au passage que l’ambition porte sur Paris, et sur les revenus ! Elle ne porte pas sur l’ensemble du pays, ni sur les difficultés qu’ont les artistes, tous les artistes, pour être vus. Combien d’artistes « invisibles » par manque de lieux, pour combien de montrés en quelques lieux choisis ? Peut-être que si on voyait un peu mieux les « jeunes artistes », et tous les autres, le public pourrait déjà mettre lui-même un peu de gras dans la soupe ; et les jeunes artistes mieux profiter de l’alinéa.

Et puis j’aimerais bien que l’on me dise si les intéressés, les artistes en l’occurence, ont été consultés… Si, par exemple, la Maison des artistes qui, me semble-t’il, vu le nombre de ses adhérents, peut être estimée comme « assez » représentative de la profession, a eu son mot à dire dans le cadre de la préparation du 93, alinéa 9. Non, vous ne me ferez pas dire que c’est du rata[ge], mais j’y ai pensé. Le jour où les intéressés (et les artistes ne sont pas les seuls !) seront consultés, et entendus, et où l’on pourra commencer à envisager des mesures véritablement efficaces, je n’y penserai plus.

Martian AYME (Février 2006)

Le métier d’artiste: une entreprise comme une autre

vendredi, février 24th, 2006

Ce billet vient en complément de celui publié sur ce blog le 23 février sous le titre « Les artistes et la médiation culturelle ».

Comment les artistes fournissent les bâtons pour se faire battre. La personnalité artistique n’a cure de pouvoir, ici, le mot pouvoir est associé à celui de créer. L’artiste est assez fréquemment mauvais gestionnaire de sa carrière, et s’il ne développe pas cette capacité d’autres s’en chargent pour lui à ses dépens. Nous possédons tous ce que C.G.Jung a désigné par le nom de Personna, c’est notre face visible en société, la vitrine de notre personnalité. Nous donnons à connaître publiquement une personnalité particulière, sérieuse ou légère, amicale ou fermée, solidaire ou égocentrée, bohème ou carriériste, exubérante ou retenue, etc. En approfondissant le caractère d’un individu, on découvre que derrière la façade peut se cacher son opposé, et cette apparence dissimule généralement des vulnérabilités. Tout ça pour dire que nous ne sommes pas monolithiques, nous possédons de nombreuses facettes de personnalité. Le contenu de nos pensées, nos comportements sont mus par diverses énergies qui nous traversent et parfois nous habitent depuis l’enfance. Nous pouvons très bien avoir des parties en contradiction et il n’est pas aisé de les harmoniser. Pour avoir la paix, nous sommes parfois tentés de donner raison à l’une et aussitôt l’autre réclame ses droits. Toute la difficulté est de supporter ces oppositions qui nous tiennent dans un équilibre inconfortable. Notre équipe intérieure est parfois difficile à contrôler.Certaines de ces voix intérieures sont très enfantines, comme par exemple celle de l’artiste. L’énergie de l’artiste veut toute la liberté, elle ne supporte aucune entrave, elle ne veut entendre aucune raison. Elle est très séduisante et offre des passions et d’immenses compensations aux maux existentiels, elle procure des plaisirs incomparables. En apparence, il y a de quoi faire des envieux. Cependant, à l’excès elle peut devenir toxique et envahir toute la personne. J’ai entendu dire à plusieurs reprises qu’un authentique artiste, c’est celui qui ne peut pas faire autrement que créer. Je crois que c’est vrai, mais si ce côté de ma personnalité est un fil moteur et occupe une place centrale dans ma vie, je revendique également pour mon équilibre l’existence des autres facettes.  Pour aborder les aspects gestionnaires, peut-être moins séduisants que ceux de la création, s’il n’y a personne dans ma petite entreprise pour accepter de jouer ce rôle, l’énergie artistique risque de m’entraîner dans la misère. Mon travail sera peut-être magnifique et même reconnu mais dans le meilleur des cas il profitera à une entreprise extérieure mieux organisée que la mienne. Les clichés ont hélas encore de beaux jours : l’artiste maudit, la bohème, la dèche, rien de très agréable ni confortable. Non merci !

Si je ne gère pas mon temps, mon travail ou mes finances, d’autres vont s’en charger à mes dépens. Chaque fois que je renie un aspect de ma personnalité, chaque fois que je rejette une partie de moi aux oubliettes de l’inconscient (par exemple l’argent ou le pouvoir dans ce cas précis), il ne se passe pas longtemps avant que ce terrain laissé vacant ne trouve preneur. La situation est comme aimantée, ce qui doit être géré appelle immanquablement un gestionnaire et si je laisse cette place inoccupée elle sera récupérée pour le bonheur d’une entreprise extérieure. Si vraiment je décide d’attribuer une place très large à mon énergie artistique, il me reste encore une dernière solution, celle de la sous-traitance, encore faut-il en avoir ou s’en donner les moyens.

Les artistes et la médiation culturelle

vendredi, février 24th, 2006

Quelques réflexions inspirées par la lecture des textes « ressource » publiés sur le site de l’agence « Etant Donné » par M. Alain Livache

http://www.etant-donne.com/pagesressources.htm

M’intéressant à tout ce qui parle d’art contemporain dans ma région, j’ai récemment exploré le site de l’Agence régionale de médiation culturelle et de sensibilisation à l’art contemporain Etant Donné, implantée à Annecy. Bien que sous son intitulé, elle prenne l’apparence d’une agence officielle, en réalité elle est une entreprise privée, prestataire de services. Monsieur Alain Livache, en est le directeur et propose ses services en tant que médiateur culturel aux  « éus – cadres territoriaux – responsables d’associations, de centres d’arts et de musées – dirigeants de structures culturelles, socioculturelles, sociales ou éducatives – chefs d’entreprises – enseignants  » afin de collaborer aux missions dont ils ont la charge.

Il y a environ deux ans, l’Agence Etant Donné a été chargée du recensement des artistes et des diffuseurs par l’Assemblée des Pays de Savoie (entité officielle regroupant les moyens des Conseils généraux respectifs des deux départements savoyards). Il est à noter que cette idée avait déjà été proposée sous une forme très différente par un artiste Haut-Savoyard (James Bayle), créateur de l’ex-Taninges Art Contemporain (manifestation très favorable aux artistes). Selon Monsieur Bayle, la proposition devait reposer sur le respect de la législation concernant le statut de l’artiste professionnel; dans la formule qu’il a rendue publique, Monsieur Livache en aurait adapté et déformé le contenu !

Monsieur Alain Livache, est commissaire dans diverses expositions en Haute-Savoie et se montre très actif dans de nombreuses manifestations et colloques concernant l’art contemporain (par ex. il intervient lors des prochains séminaires du Cipac: « Art contemporain et départements »,  les 14 et 15 mars 2006, en Dordogne).
Je vous livre ici quelques réflexions.

Qu’est-ce que l’art contemporain ?
Certes pas un mouvement au sens historique, pour ça il faudrait qu’il soit institutionnalisé comme le fut par exemple Dada. Que faut-il donc pour parler de mouvement au sens historique ? Le mouvement Dada était-il de l’art  contemporain ? Etait-ce un art élitiste ? Etait-ce même de l’art ? N’a-t-on pas institutionnalisé la farce pour éviter d’en être les dindons ?
L’art contemporain est aussi insaisissable que le temps auquel il se rapporte. Il s’inscrit dans une dynamique éphémère, c’est en cela qu’on ne peut ni l’enseigner, ni forcer quiconque à l’apprécier. C’est un art du présent, il est la passerelle furtive proposée entre l’inconscient du créateur et celui du spectateur, l’Å“uvre fait (ou ne fait pas) écho. En oubliant toute modestie, on pourrait prétendre qu’il y a un impact de l’ordre éducatif lorsque quelque chose se remet en jeu dans la psyché du spectateur au contact de
l’Å“uvre, ce qui est exceptionnel, voire miraculeux, mais possible. Il est particulièrement difficile d’évaluer la qualité de l’Å“uvre contemporaine, sur ce terrain les jugements hâtifs et péremptoires vont aussi bon train que les inévitables impostures. Qui peut juger ?

L’éducation artistique en tant que médiation sociale ?
Les textes « ressource » à disposition sur le site Etant Donné mettent en évidence un discours qui se veut humaniste et repose sur le postulat que ni les classes sociales défavorisées, ni les classes privilégiées n’apprécient l’art contemporain. Toutes les classes sociales se trouvant par conséquent dans une situation d’égalité pourraient alors évoluer ensemble dans ce terreau favorable au partage… Comme disait le clown de mon enfance : « Il n’y a pas de différence entre une tarte aux prunes et une tarte aux cerises, elles sont faites toutes les deux avec « pas de poires »». (voir le texte ressource N°2 dont je cite un passage :  «…Paradoxalement l’art contemporain installe une situation potentielle et inhabituelle de partage»)

Monsieur Livache affirme son identité de « professionnel de l’art contemporain » en tant que médiateur socioculturel, investi de la mission de transmettre cet art aux couches moins favorisées, abandonnant ainsi « …un objet culturel pauvre et sans intérêt aux élites décadentes… » (je cite).

Pour « insuffler » l’art contemporain aux jeunes, Monsieur Livache cible les dispositifs périscolaires qui devraient remplacer bientôt les ex-dispositifs (CEL), ainsi que les Maisons des Jeunes et de la Culture. Institutionnaliser l’art contemporain en tant qu’entité créative dévolue à la paix sociale, revient à le déposer dans les mains de tous, c’est une noble intention. Les artistes seraient alors les interfaces socio culturels mis en place par le pouvoir pour faire face aux crises urbaines ? Et comme tout un chacun peut jouer ce rôle dans son microcosme, avec une telle identité, les artistes sont-ils encore utiles à la société d’aujourd’hui ? Question effrayante !

Que devient alors le rôle des artistes ? Quelle est leur identité spécifique ?
Si les animateurs socio culturels sont naturellement désignés par leur position dans les quartiers pour mener à bien une tâche sociale créative, sont-ils pour autant de libres créateurs ? N’est-ce pas cette notion d’indépendance, intrinsèque à la créativité, qui différencie aujourd’hui les artistes plasticiens des autres acteurs créateurs socioculturels ?

L’art contemporain comme exutoire de la violence urbaine ?
Des maisons de quartier, plaques tournantes, au centre de l’éducation à l’art contemporain et du même coup de la paix sociale ? Pourquoi pas ? mais entre autres !
L’art contemporain, entité créative, oui, mais compte tenu de la grande diversité des médias qu’il utilise, son influence s’exerce à tous les niveaux. Sorte de sérum de vérité, que ça plaise ou non, n’est-ce pas en cela que réside sa fonction thérapeutique quand il est question de pacifier ? L’art contemporain peut reconnaître et mettre en scène les réalités de tous, c’est une bonne base pour une « communication non violente », mais encore faut-il aller plus loin dans cette direction. La mise en image de la violence fascine ; est-il assuré pour autant qu’elle exorcise l’inconscient collectif ? Chaque artiste porte en lui un morceau de cette collectivité qu’il donne à voir ou à entendre, reste à savoir si la représentation de la violence tant prisée dans les jeux de l’arène ne transforme pas cet exorcisme en perversité. On peut reprocher aux artistes de se plier aux goûts de la main qui les nourrit, à la mode ou à l’actualité (et l’hémoglobine se vend bien). Je me garderai autant que possible de jugements sur les raisons des compromissions auxquelles sont contraints les artistes, car le manque de fonds en est une raison fondamentale. Avant que d’embarquer dans un art contemporain à vocation pacificatrice ne faut-il pas faire une reconnaissance encore plus pointue des rôles, des acteurs et de leur réalité respective ?
S’y risquer demande du temps, de la neutralité et un certain intérêt pour les causes perdues.

La médiation culturelle en partenariat vraiment équitable ?
Nous les artistes, sommes d’excellents faire-valoir et quand nous refusons de prendre en charge les aspects politiques ou financiers de notre profession, nous en portons en partie la responsabilité (voir l’article sur ce chapitre). Les intermédiaires intéressés ne manquent pas. Le charme qui manque au politique, c’est justement le nôtre, celui de la liberté et du désintéressement. Nous sommes donc souvent utilisés comme masque gracieux du pouvoir et de la finance. Untel, homme politique, met en avant ses réalisations culturelles pour dissimuler son museau de loup, ce ne sont pas les exemples qui manquent. Est-ce là, la forme que revêt le nouveau mécénat ? Je ne veux porter de jugement ni sur les loups (que j’aime pour leur nature sauvage) ni sur les artistes, à chacun son lot et les uns feraient bien de prendre un peu de graine chez les autres (et vice et versa).

Des subventions attribuées au domaine socioculturel au nom de l’art et des artistes ?
Ma revendication se bornera à une identification précise des acteurs. Le socioculturel est une articulation, un rouage entre la société et l’art, il n’est pas l’art et ne devrait pas se proclamer juge et partie. Ma crainte est de voir les maigres subventions attribuées (quand encore elles le sont) à l’art se diriger vers des institutions en utilisant les artistes, ce qui risquerait d’avoir pour effet de réduire encore les moyens des artistes.

Musarde/23/02/2006

Droits d’auteur sur ce blog

mardi, février 14th, 2006

Les images et les textes publiés sur ce blog peuvent être utilisées sous condition de mentionner leur auteur et la source de leur publication. Les modifications ne sont pas autorisées sans l’accord de leur auteur. 

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http://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.0/fr/ 

Act-Art informations, Europ’Art 2006

samedi, février 11th, 2006

Act-Art – Fédération des artistes visuels de Genève. info@act-art.ch  Act-art à Europ’Art : du 27 avril au 1er mai 2006

Qu’entendons-nous aujourd’hui par « atelier d’artiste »? Pour sa participation à Europ’Art, la Fédération a choisi de travailler autour du contexte de la naissance d’une oeuvre.

6 espaces de création représentant 6 médias différents ont ainsi été « re-créés » à Europ’Art : Mélanie Deron : vidéo; Denise Tchoumi : installation; Eva Balibea: photographie; Ousmane Dia : sculpture; Ruth Crisinel: peinture.

Vernissage le jeudi 27 avril à 19h. Expo du 27 avril au 1er mai.Bienvenue à Europ’Art… Ci-dessous programme en pdf:

http://www.act-art.ch/uploadpdf 

Newsletter de act-art: http://www.act-art.ch  

Imhof au Jardin Alpin de Genève

samedi, février 11th, 2006

« Armes et bagages »: l’imagination et l’humour facétieux de Gérard ne cessent de m’étonner. Le bois vermoulu conserve la vedette depuis l’exposition d’octobre, et si le thème parle du temps qui passe, le trait de crayon semble l’ignorer royalement. Le Jardin Alpin montre sept oeuvres inédites de l’artiste, toutes magnifiques. Vous aurez la surprise de découvrir le premier pistolet d’Imhof, souvenir d’enfance tendrement moqueur… ainsi qu’un bagage très spécial. 

Du 10 février au 5 mars 2006
Villa du Jardin Alpin
7, chemin du Jardin Alpin
1217 Meyrin-Genève
Heures d’ouverture:
Me-jeu-ven 14h30-18h30
Sam-dim 1h-18h
Fermé lundi- mardi.

En octobre 2005, Gérard Imhof au Jardin Botanique de Genève

samedi, février 11th, 2006

Imhof - bagages

L’expression du désespoir n’est acceptable que si l’espoir la suit de très près. Oui, tout est grignoté par la vermine et tout disparaîtra, mais c’est en principe pour mieux préparer le terreau des vies nouvelles. La beauté est éphémère et fragile, sa révélation touche au merveilleux et enveloppe l’âme d’un doux regret. Maître d’une intemporelle nostalgie, Gérard Imhof, avec l’humour acerbe du désespoir, met ici en scène l’inéluctable cycle de la vie, le méticuleux travail d’un monde discret et silencieux dont les acteurs les plus nobles sont les insectes. Tandis que leur activité s’exerce au cÅ“ur du bois qu’ils «vermoulent» patiemment, nous les humains poursuivons parallèlement la nôtre.  Deux sociétés qui consomment la nature et se reproduisent, à une nuance près : celle des insectes fait place nette pour la vie à venir, alors que celle des humains fait place morte pour le non-avenir. Véhicules rongés accrochés aux arbres ou emplâtrés face à un symbole religieux, déploiement militaire autodestructeur, rouge gorge tragique dont le sang s’écoule en fine sciure -  enfin face à ces macabres représentations, quelques pétales nacrés de monnaie du pape ou quelques feuilles de tilleul immortalisées avec l’incommensurable délicatesse qui caractérise la touche de l’artiste. Sous le dehors trompeur d’une application désuète, l’Å“uvre dit tour à tour la beauté et l’aspect mortifère d’un monde dérisoire qui s’étend largement au-delà de toute forme de frontière. En plus de ses remarquables qualités plastiques, l’art de Gérard Imhof est parfaitement universel. Octobre 2005

Visarte à Europ’Art en 2005

mercredi, février 8th, 2006

En avril 2005, un film a été réalisé par le groupe Visarte de Genève, dans les ateliers de 28 artistes membres (dont je fais partie). Ce film est diffusé par VISARTE/GE et j’en possède un  exemplaire, il est est visible en ligne en très petit format sur le site d’Europ’Art à cette adresse:

http://www.europart.ch/F/Films.html

The NYPL Digital Gallery

mercredi, février 8th, 2006

NYPL Digital Gallery provides access to over 415,000 images digitized from primary sources and printed rarities in the collections of The New York Public Library, including illuminated manuscripts, historical maps, vintage posters, rare prints and photographs, illustrated books, printed ephemera, and more.

Allez donc faire un tour sur ce site. Vous y trouverez une immense source de documents rares issus de la bibliothèque publique de New York. Ces documents peuvent être téléchargés librement pour l’étude mais une taxe modeste doit être payée à la bibliothèque en ligne en cas d’utilisation publique (par ex. sur le web que ce soit commercial ou non). Cette taxe n’a rien à voir avec le droit d’auteur, mais la plupart de ces images appartiennent déjà au domaine public. Voir les conditions d’utilisation (le site est en anglais).

http://digitalgallery.nypl.org/nypldigital/

(Trouvaille communiquée par Jean-Jacques)

Perdre son temps en navigant à l’aveuglette?

lundi, février 6th, 2006

Tout dépend de la philosophie du promeneur, mais aussi de sa capacité d’observation. Jean-Jacques me transmet un concept intéressant: la sérendipité (non reconnu par l’académie française, mais est-ce une référence essentielle?).

C’est l’art de faire des trouvailles en perdant son temps, voilà qui anoblit un tantinet mes égarements. On peut explorer ce thème, entre autres à cette adresse:

http://urfistinfo.blogs.com/urfist_info/2005/04srendipit_quand

MDK à Pont-Fornant (Haute-Savoie)

samedi, février 4th, 2006

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Personnage en papier (H 12 cm), Marie-Danielle Koechlin, avril 2005

MDK en Bretagne

samedi, février 4th, 2006

A l’Atelier d’Estienne (1, rue Terrien – 56620 Pont-Scorff (Lorient) – Tél 02 97 32 42 13 – Fax 02 97 32 63 70 - atelier.estienne@wanadoo.fr )

 » Fragments d’identité « , Marie-Danielle Koechlin et Brige Van Egroo

[photopress:Salle_du_Patriarche2.jpg,full,pp_empty] MDK

[photopress:Personnages_en_qu_te.jpg,full,pp_empty] MDK

[photopress:Gisants.jpg,full,pp_empty] Brige Von Egroo

Du 4 février au 2 avril 06, Marie-Danièle Koechlin et Brige Van Egroo questionnent la notion d’identité à travers des démarches plastiques singulières où se mêlent sculpture, installation et vidéo. Explorant différents matériaux synthétiques contemporains tel que le vinyle, le plexiglas ou le silicone, Marie-Danièle Koechlin aborde la question de l’individualité et du rapport à l’autre tandis que Brige Van Egroo, privilégiant le papier, la ouate, la tarlatane et autres matières végétales, travaille sur l’enveloppe corporelle, la peau comme espace d’interaction entre l’intérieur et l’extérieur. Toutes deux plasticiennes, elles engagent un dialogue entre les oeuvres, l’espace et le public au sein d’une exposition conçue comme un  » parcours identitaire  » où la découverte des oeuvres suscite de nombreuses réflexions sur les multiples facettes de notre personnalité.

Samedi 4 et dimanche 5 février 06. Rencontre avec les artistes de 14h30 à 18h30/entrée libre.

Du 6 au 10 février 06. Ateliers de pratique artistique encadrés par Brige Van Egroo et Marie-Danelle Koechlin autour de la notion d’identité. Les ateliers se déroulent sur une journée et permettent une rencontre approfondie avec le travail des artistes. Participation: 6 Euros par personne. Pour les groupes à partir de 20 personnes. Sur réservation.

Du 13 février au 31 mars 06 Ateliers pédagogiques proposés par les animateurs de l’Atelier d’Estienne: découverte de l’exposition et travail autour de la question du corps. Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h. Participation: 2 Euros par personnes. Sur réservation.

Samedi 11 mars 06. Rencontre sur les interventions artistiques en milieu spécialisé. Par Marie-Danielle Koechlin, Brige Van Egroo et Erika Vandelet (artistes intervenantes), Manfred Thiel (éducateur spécialisé en IME) et Marie-Pierre Herné (psychologue clinicienne). En collaboration avec le théâtre Le Strapontin. A partir de 14h. Entrée libre.

Annette Genêt à la Villa Dutoit, août 2005

mardi, janvier 31st, 2006

Encre de Chine sur papier à estampe
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« Temps de latence », 97 x 115 cm
[photopress:Fleur_de_latence.web.jpg,thumb,pp_empty]
« Fleur de latence »
[photopress:Temps_suspendu_1.jpg,full,pp_empty]
« Temps suspendu », 97 x 115 cm
www.villadutoit.ch/archives05expo.html
TEMPS DE LATENCE: période où il semble ne se passer rien entre un stimulus et la réaction à ce stimulus.

Or moi, j’aime l’action, je me sens vivre bien dans l’effort, c’est en agissant que j’éprouve le sentiment d’existence. Je pèche généralement par dépassement du geste, par exubérance de mouvement. Je conçois trop souvent mon rapport à l’oeuvre à la façon d’une lutteuse, pas de place pour les « temps morts » ! Impatience, inquiétude fondamentale, question de tempérament ?
Le temps de latence, je n’y avais pas songé, mais à force de multiplier les gestes à l’excès, je sature mon propre environnement jusqu’à ressentir l’urgente nécessité de lâcher prise. Cette idée est toutefois plus simple à énoncer qu’à appliquer. C’est dans cette perspective-là que je situe mon cheminement pendant ce workshop.
Comment laisser vivre cet intervalle de latence pendant la réalisation de l’oeuvre ?
Cueillir les fruits du temps sans intervenir sur son déroulement ?
Exister sans agir ?
Laisser la tache aller à la rencontre de l’espace humide en suivant son allure, sans imposer mon rythme ?
Attendre tout le temps qui est dû à la matière pour qu’elle s’exprime complètement ?
Pari impossible ?
(Genève, Villa Dutoit, 26 août 2005)

Le RSS?

vendredi, janvier 27th, 2006

C’est la possibilité de suivre certains blogs sans perdre trop de temps, ça peut s’avérer très instructif, il va falloir que je m’y mette: https://blogging.com/rss-dead/#readers

Pour comprendre un peu mieux:
http://www.opossum.ca/archives/dixdix_xmlrss.pdf

A Genève

vendredi, janvier 27th, 2006

LA FEDERATION DES ARTISTES VISUELS DE GENEVE
Un site intéressant les artistes de la région lémanique:
http://www.act-art.ch

Le grand bas-art

mercredi, janvier 25th, 2006

ARTENSION publie dans le n°27 du mois de janvier une série d’articles sur DADA donnant une dimension plus saisissable à l’étonnant culte voué à la fontaine-urinoir de Marcel Duchamps. Le magazine m’a généreusement transmis l’ensemble de ses articles sur l’art contemporain et en autorise l’utilisation libre (toutefois accompagnée du nom de l’auteur et de la date de parution dans ARTENSION). Je ne résiste pas à la tentation d’en livrer au moins un.

Exposition Dada : le grand bas-art par Françoise MonninMille « oeuvres », cinquante « artistes » : l’exposition du Centre Pompidou consacre la colère exprimée par une poignée d’intellectuels pendant la première guerre mondiale. Mais si leur géniale audace a favorisé notre émancipation, les gadgets qu’ils ont fabriqués, ont-ils leur place parmi les chefs – d’oeuvre de notre histoire de l’art ?« Dada était une bombe, qui s’emploierait à en recueillir les éclats, à les coller ensemble et à les montrer ? Que sauront-ils de plus ? On va leur montrer des objets, des collages. Par cela, nous exprimions notre dégoût, notre indignation, notre révolte. Eux n’y verront qu’une phase, qu’une « étape » comme ils disent, de l’Histoire de l’Art », éructait déjà Max Ernst, lors de la précédente exposition consacrée à Dada par le musée national d’art moderne parisien, en 1966. Peine perdue ! Son ancien complice, le théoricien Marcel Duchamp, constatait alors lui aussi combien l’histoire digère toute forme nouvelle émergeante, combien toute « avancée hasardeuse dans des territoires encore mal définis » (l’historien d’art Marc Lebot définit ainsi la notion d’avant-garde) est condamnée par le succès à l’académisme. Renier le passé revient à lui appartenir, une fois le temps passé. Dire merde au monde fait entrer le mot merde dans le dictionnaire de ce même monde. Et, si celles qui ratent tombent dans l’?oubli, toutes les révolutions réussies sont appelées à finir soigneusement référencées dans la chronologie de l’histoire des hommes. Il n’existe aucune alternative. Telle est la Culture. Il en va de Dada comme du reste. La sulfureuse attitude artistique des années 1910, en refusant tous les principes inhérents à la tradition des beaux-arts, a mis à leur place ceux des bas-arts, destinés à leur tour à un succès spectaculaire ; et par conséquent à une récupération.

Petits riens et grosses colèresL’actuelle exposition du Centre Pompidou est à ce titre formidable, énorme, anthologique. Dada n’entendait produire que des petits « riens » et ces petits riens aujourd’hui réunis remplissent tous le sixième étage du temple français de la modernité. Des centaines de mètres de vitrines aseptisées recouvrent là des brouillons, des courriers intimes, des cartes postales, des gadgets. Nul chef-d’oeuvre, très peu d’éléments charmants, à l’exception de la collection de marionnettes imaginées par Sophie Taueber-Arp ! Rien que des croûtes et des plaisanteries, devenues au fil du temps des objets de culte. A ce titre, le plus fameux d’entre eux, la Fontaine de Marcel Duchamp (un urinoir de fabrication industrielle, présenté par l’artiste lors d’une exposition américaine de sculptures en 1917), trône en héros. Il s’agissait en 1917 d’en rire, à présent les visiteurs se prosternent avec déférence et dans un silence absolu, intégriste. Dommage. L’intérêt de l’exposition consiste davantage dans les textes présentés, même s’ils nécessitent de nombreuses heures de lecture. « lis tes ratures, tout est littérature», écrit à la plume le très jeune poète Philippe Soupault, sur une feuille de carnet à petits carreaux, en 1920. C’est joli. Dada au Centre Pompidou, moins qu’une exposition, est d’abord une bibliothèque. C’est en effet dans le langage des mots que s’est opéré, entre 1916 et 1920, une dilatation véritable des limites de la définition de l’oeuvre. A travers les centaines de courriers, de tracts, de fanzines, d’annonces de spectacles et de bandes sons qui sont présentées, le visiteur conçoit combien, au sein d’une Europe en pleine guerre mondiale, il était devenu impossible de peindre des Vénus et de sculpter des Apollon ; combien demeurer poète impliquait de passer les valeurs classiques à la moulinette. Quel dommage que cette exposition néglige le fait que tous les souvenirs ici présentés ne sont issus que de colères et de blagues ! Dada voulait faire hurler et rire, inciter à la révolte. Objectif manqué : à présent, il n’est question que de conservation. Si la Joconde à moustaches, imaginée par Marcel Duchamp, « L.H.O.O.Q », ceux qui la vénèrent outre mesure ne sont que des pisse-froid.« Dada soulève tout ! »« Dada soulève tout » : la phrase de Soupault reproduite à l’entrée de l’exposition consacre la manière dont tout soufflé retombe, attraction terrestre oblige. Si tout ce qui est présenté au fil des salles appartient soit à la catégorie des coups de gueule, soit à celle des fous rires, les uns comme les autres, aujourd’hui dénaturés par le commerce de l’art, apparaissent désormais surtout comme de belles arnaques. Un urinoir au milieu du salon, histoire de choquer les voisins ? D’accord en 1917, et tant qu’il a été acquis à bon marché au bazar du coin. Acheté chez Sotheby’s en 2005 pour des centaines de milliers de dollars, il n’est pas rigolo, il est obscène. Tout comme la page consacrée au groupe mécène de l’exposition, PPR (Pinault-Printemps-La Redoute), dans le dossier de presse de l’exposition : plutôt que d’évoquer la liberté, la poésie, l’imagination, la subversion dadaïste, le texte reproduit là signale que « PPR a réalisé en 2004 un chiffre d’affaires de 17,8 milliards d’euros » !

Reproduits, copiés, imités, tous les objets volontairement moches (par goût de la provocation et par besoin de libération) utilisés par les dadaïstes ont généré des hordes de pâles décalcomanies vendues à prix d’or, qui inondent à présent nos centres d’art, et des flots de littérature indigente. « Le filon est désormais recouvert d’une gangue scientifique, dont l’épaisseur est d’autant plus surprenante que les témoignages de l’époque sont rares et ambigus », souligne très justement l’une des auteurs du catalogue de l’actuelle exposition, Séverine Gossart. Lequel catalogue n’en rajoute pas moins ses 1024 pages, comportant certaines erreurs (il y est dit par exemple que Marcel Duchamp est mort à New York), au corpus. Visiter l’actuelle exposition permet de mesurer combien Dada se voulait aérien et combien l’histoire de l’art s’applique à le plomber. C’est en cela qu’il importe de se rendre au Centre Pompidou.

Dada, jusqu’au 9 janvier 2006, musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris. Washington du 19 février au 14 mai 2006 et au MOMA de New York du 18 juin au 11 septembre 2006.

http://www.centrepompidou.fr

Des galeries

mardi, janvier 24th, 2006

Des sites bien achalandés à visiter pour le plaisir

http://www.galeriepierremarievitoux.com

http://www.galerie-du-centre.net

 

Un blog d’art intéressant

lundi, janvier 23rd, 2006

Un amateur éclairé qui suit de près et commente l’actualité des expositions d’art contemporain:

http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/lunettesrouges/

Envoyé par www.duclaux.net

Le voeux du ministère de la culture

lundi, janvier 16th, 2006

http://www.culture.gouv.fr/culture/voeux2006

Le CIPAC

jeudi, janvier 12th, 2006

Etudes sur les structures et les acteurs de l’art contemporainLe CIPAC a rassemblé une série de références d’études (thèse, mémoire, article, ouvrage, rapport, colloque…) sur l’art contemporain en France. Forcément incomplète, elle est destinée à celles et à ceux qui souhaitent étudier le fonctionnement de l’art contemporain en France, à travers les acteurs et les structures professionnels. Vous pouvez accéder à cette rubrique dès la page d’accueil du site en cliquant sur Etudes sur les structures et les acteurs de l’art.

 

Voir: http://www.cipac.net/

http://www.etant-donne.com/