« J’irai souffler sur vos braises ». (A. Genêt)
C’est le titre de cette oeuvre présentée à la Biennale des usines Kugler jusqu’au 15 décembre (encre de Chine sur papier flottant, 58 x 117 cm).
Ce titre est inspiré d’une part par le thème du FEU SACRÉ imposé par cette exposition collective et de l’autre par un contre-pied du roman de Boris Vian : « J’irai cracher sur vos tombes ».
Ce souffle se veut d’une extrême bienveillance, puisqu’il s’applique à ramener à la vie un feu défaillant. Il symbolise le désir de vivre de tout être ayant subi un grave traumatisme que ce soit lors d’une guerre ou de quelque violence que ce soit. Lorsque la braise encore incandescente, si infime soit-elle, rencontre un souffle généreux, cet être peut reprendre pied dans la réalité.