Archive for the ‘Journal de Musarde’ Category

« Fluctuations » chez A(N)KH (Annemasse, 74)…

samedi, novembre 4th, 2006

Aujourd’hui débute chez A(N)KH, une exposition rétrospective de mes travaux intitulée « Fluctuations » (2002 – 2006), qui va durer jusqu’au 10 janvier.

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ANKH C’est le hiéroglyphe qui signifie « vie » dans l’Egypte ancienne.
http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1025 

A(N)KH C’est aussi un lieu de lumières et de magie décoratrice au centre d’Annemasse. C’est le règne du design et du gadget branché. On y fait des trouvailles originales et il y en a pour tous les budgets. L’accueil est très convivial et on s’y sent vite chez soi avec l’humour d’Alain et la gentillesse de Jean-François. Je sais… j’ai l’air de faire de la pub, mais je n’y peux rien, quand j’aime je ne compte pas mes mots. Hier soir vernissage très sympa. Petite fête entre amis entourés du charme des objets lumineux de la boutique. Une soirée joyeuse et tranquille avec de chaleureuses retrouvailles, des rencontres et des découvertes. Tous ces regards sur ma peinture, tous ces compliments, dont certains jaillissaient du coeur (je le sens tout de suite)… Voilà qui nourrit un peu mon ego en mal de reconnaissance; ça réchauffe des longues semaines dans la solitude de l’atelier. Après la tension de la préparation, l’accrochage, les réglages de l’expo, et l’organisation, tout à coup c’est une explosion d’énergie sur le plan de l’auto estime. Bref ma soirée « diva »… Mais je ne voudrais pas tirer toute la couverture à moi. Il n’y a pas que moi en ce moment chez A(N)KH… Jean-Pierre Perret-Jeanneret (alias JPPJ), un faiseur d’objets un peu déjantés qui refuse de se considérer comme un sculpteur, expose ses totems marrants et ses montages à « gueules de cake » (comme il dit)… une série de gros galets peints et un mikado géant.
Merci à tous ceux qui étaient là hier soir, merci à Alain, Annie et Jean-François qui ont permis ce moment privilégié.

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Visarte Genève expose « Le trou »

jeudi, octobre 19th, 2006

Visarte, groupe de Genève, présente une exposition collective (où je participe) intitulée
«Le TROU» dans la halle Nord du Centre d’Art en l’île.
Ce thème peut s’interpréter de différentes manières, de la plus concrète à la plus coquine, afin de confronter les sensibilités très diverses des artistes membres de Visarte.
Chaque participant présente une seule œuvre selon une technique libre.

http://www.act-art.ch/modulo/page.php?id=266

Exposition dans la halle Nord du Centre d’Art en l’Ile
1, place de l’Ile
1204 Genèvedu 19 octobre au 5 novembre 2006
du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30
samedi et dimanche de 11h à 17h

Prix de consolation: la carte Sénior!

mercredi, octobre 11th, 2006

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Serait-ce la seule consolation pour passer le cap des soixante? Peut-être, sans le concours de mes enfants et de mes amis si chers. Imaginez que vous êtes invité à dîner en famille aux alentours de votre anniversaire. Vous apportez deux trois bricoles comme d’habitude… pas un bruit, rien d’anormal, juste quelques lanternes sur le pas de porte. Vous frappez, vous ouvrez et c’est le choc. Ils sont tous là, je ne sais pas combien, 25 ou 30… tous vos plus chers amis ravis du bon tour qu’ils vous ont joué. C’est la première fois qu’il m’arrivait ce genre de chose. Je me suis sentie à la fois importante et confuse, j’ai régressé un bon gros coup, je ne savais plus que dire et par où commencer. Mes enfants avaient préparé un buffet exquis. Comment remercier pour toutes ces magnifiques fleurs et ces somptueux cadeaux… bijou, oeuvre d’art, musique, livre d’art, adorables dessins d’enfants… enfin tenez vous bien… un appareil photo reflex numérique avec deux objectifs… moi qui entretenait cette envie depuis plusieurs mois dans les catalogues de photo! Je l’ai inauguré maladroitement pour immortaliser la table croulant sous les fleurs. Ce n’est peut-être pas la photo du siècle mais les fleurs n’attendront pas que je sois experte. Je pensais qu’il m’incombait de me soucier du bien-être de mes enfants et je ne m’étais pas rendue compte que les temps changent, ils se sont donné beaucoup de peine pour moi. Un immense merci à Valérie, Matthias et Mélie, à mes amis, ma petite famille qui m’ont offert ce généreux hommage. Je vous aime.

J’en pince pour la lune

samedi, octobre 7th, 2006

[photopress:208_0844recadr_.jpg,full,centered]Et bien oui, j’en pince pour cet astre, d’un point de vue subjectif, mais aussi de façon plus pratique. Comme bien des jardiniers, j’ai fait quelques expériences et je suis acquise à l’utilisation du calendrier lunaire. Par exemple, j’ai noté que mes voisins tondent leur gazon environ tous les huit ou dix jours, en respectant les dates préconisées, je ne tonds le mien que toutes les trois ou quatre semaines. Ça vaut la peine d’essayer, non ?Je sais que ça va faire rire les irréductibles tenants du rationnel, mais je ne me décourage pas et je plaide pour la lune.Voici donc mes arguments* (que je suis prête à réviser s’il y a des inexactitudes) :
1) Lune croissante, pleine ou décroissante
La lumière agit sur les plantes.
Vrai ?
2) Lune montante ou descendante
La trajectoire elliptique de la lune varie la puissance d’attraction due à la gravité
3) L’écliptique
La révolution de la terre autour du soleil est elliptique elle aussi
4) L’action de la lune sur la terre, en tant que corps céleste gravitant est 2,17 x en moyenne plus forte que celle du soleil.
5) Les forces d’attraction de la lune et du soleil qui sont les deux astres les plus proches provoquent une déformation de la terre observable surtout par le mouvement océanique. La terre n’est pas une sphère, elle ressemble à un ballon de rugby.Si cette observation de la forme allongée de la terre est exacte elle est signifiante quant-à l’action de la gravité.Les sceptiques diront que cette action est peut-être notoire sur la masse des océans mais qu’elle est moindre sur la pousse des cheveux ou sur le gazon !  Moi qui n’y connais rien, je dis qu’une puissance qui soulève des masses d’eau colossales peut bien chatouiller un cuir chevelu. D’accord l’effet de la lune sur les sèves et l’agriculture n’est pas encore prouvé scientifiquement, mais ce n’est pas la première fois qu’une hypothèse dite farfelue ne le soit pas tant que ça.
Pour moi qui suis une femme, le rythme de 28 jours m’est bien familier. Un chercheur (ou une chercheuse dont j’ai oublié le nom qu’on me pardonne je le préciserai dès que je le retrouve) a mis en évidence que dans les peuplades où il n’y a pas l’électricité, toutes les femmes ont leurs règles simultanément à la pleine lune. Troublant non ?Agnostique et artiste, je suis souvent dans la lune mais j’ai tout de même les pieds sur terre et j’aime bien m’accrocher aux signes que m’envoie la nature, quoi de mieux ? Je suis prête à réviser ma plaidoirie, ce ne sera pas difficile. La lune est belle, ce ne sont pas les arguments qui manqueront.*

Références:
« Calendrier lunaire » – Calendrier Lunaire Diffusion – 6, rue des Prés Verts – 39120 Chêne-Bernard
Noël Vermot-Desroches – Tél. 03 84 81 86 19 – Fax 03 84 81 84 74
Michel Gros – Tél. 03 84 81 42 12 – Fax 03 84 81 41 78
http://www.calendrier-lunaire.fr/nvd.lune@wanadoo.fr

En souvenir de Stan et Louise White

samedi, août 12th, 2006

Louise White, en 1999


Il y a quelques jours Judy, la femme de Loren White que tout le monde appelle Dutch, m’a téléphoné pour me proposer de participer à un mémorial en l’honneur de Stanley et Louise White, un couple étatsunien hors du commun.
Pour commencer, je dois remercier Stan et Louise pour la liberté que m’a autorisé leur ouverture d’esprit et leur extraordinaire capacité d’accueil. C’est bien parce que j’étais certaine de retrouver ce port d’attache au moment voulu que j’ai pu m’offrir le luxe de passer plusieurs mois aux USA avec mon fils en 1970. Ils m’ont accueilli au retour, sans poser de question, comme un enfant qui rentre à la maison. Ça ne s’oublie pas. Atterrir chez White, ce n’était pas n’importe où. C’était un fameux pôle de rencontres où il était difficile de vivre la solitude ou l’isolement. C’était un endroit réellement excitant, non seulement il y avait toujours du sang frais, mais il y avait un courant d’idées très entretenu. On y débattait écologie, société, politique, art, philosophie, métaphysique, et pour ce qui est de l’amour on ne faisait pas qu’en parler – bref, on y construisait un monde meilleur, ça va de soi. Inutile de dire que pour accompagner les côtés stimulants et créatifs, il y avait aussi quelques illusions dans l’air et les maux existentiels noyés dans le mélange des identités ressurgissaient tôt ou tard. On échappe difficilement à ses propres chimères, mais chez White elles évoluaient sur un écran panoramique. Stan et Louise étaient des exilés du Maccarthysme, leurs valeurs morales étaient fortes – le clan s’était édifié en Europe sur ce fond d’intégrité. En d’autres temps, Stan jeune et brillant avocat, aurait certainement développé une belle carrière aux USA, mais, pas plus que Louise, il n’avait accepté de se plier aux humiliations infligées par la violente ségrégation raciale en vigueur à l’époque, il n’y avait même pas à choisir. Amer destin d’exilés, rebelles peut-être, mais jamais résignés.
Stan avait du coffre, non seulement physiquement par sa présence imposante, mais il voyait grand, en patriarche conscient de son rôle, il avait implanté son clan dans un terreau généreux. La maison de Veyrier, pouvait contenir pas mal de monde et ceux qui ne trouvaient pas leur espace là, construisaient une deuxième maison de la Roque sur Cèze.
Difficile d’évaluer le nombre de jeunes qui ont gravité autour de cette tribu entre les années 60 et 90, et qui comme moi, ont fait plus ou moins partie de la famille.
Stan avait le sens des largesses et j’ai souvenir qu’il remplissait le frigidaire sans compter quand les traductions payaient bien. Il donnait l’impression que l’argent n’avait pas d’importance pourvu qu’il y en ait. Il avait une façon très directe, limite macho, de rabattre le caquet des femelles qu’il jugeait trop excitées (j’en sais quelque chose), en somme il mettait bon ordre dans le poulailler. Je n’oublierai pas non plus ses baisers de propriétaire chaque nouvel an. Bref un mâle dominant.
Louise, c’était du concentré de bonne femme, du caractère, un regard d’aigle, un jugement pointu. Elle vous calibrait en quelques secondes. N’empêche que dans les moments un difficiles, je me suis souvent adressée à ses talents divinatoires. Elle savait exactement les mots sur lesquels s’appuyer pour vous tracer un futur acceptable. Elle pointait juste, au bon endroit, sachant designer une direction rassurante. Un déménagement, un changement de carrière, des hésitations, un enfant, un projet important – je faisais confiance à sa vision du monde. Je n’ai peut-être pas suivi toutes ses directions à la lettre mais je me suis souvent référée à ses conseils et à ses critiques pertinentes pour l’essentiel. Louise se lançait fréquemment dans des rhétoriques sophistiquées et la plupart du temps je ne pouvais pas la suivre, mon anglais ne m’y autorisait pas mais j’admirais son incroyable capacité à s’extraire de la réalité ordinaire. J’ai connu Louise bijoutière, tisserande quand elle n’était pas secrétaire ou traductrice, puis chroniqueuse radiophonique virulente jusqu’à la toute fin de sa vie. Je n’ai pas connu sa période beaux-arts, mais j’ai vu des croquis qui ne déméritaient pas. Louise était multiple, intelligente et pour ne rien gâter de son impressionnant capital d’énergie, elle est restée une rivale vigoureuse jusqu’aux moments ultimes de son existence. Elle savait s’entourer d’une compagnie d’adorateurs masculins et les derniers mois de sa vie sont inoubliables. Dès l’annonce de la maladie, il n’y a pas eu un soir où elle n’ait été célébrée et entourée par ses admirateurs. Elle n’a eu qu’un seul regret face à la mort, c’est de devoir arrêter la fête. Qui peut mériter une telle fin, à 86 ans, si ce n’est une grande dame et comment lui rendre mieux hommage ?
Depuis juin 2000, Louise figure sur l’autel de mes ancêtres d’adoption, son esprit m’accompagne.

Depuis juin 2000, Louise figure sur l’autel de mes ancêtres adoptés, son esprit m’accompagne. Hugh!

Cet été l’action se passe plutôt à l’atelier

samedi, août 12th, 2006

Cet été je ne suis pas très présente sur le Journal de Musarde, c’est que je manque de temps. Il y a des expos à monter. Vous pouvez quand même me rejoindre sur lejournal de l’atelier http://atelierdemusarde.blogspot.com  où j’archive quelques-uns de mes travaux récents en cours, comme par exemple ces encres de Chine sur papier Arche

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« Trou », 30 x 40 cm

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« Cailloux », 30 x 40 cm

Nouvelles de la danse des 5 rythmes

mercredi, juillet 12th, 2006

Si l’envie vous prend d’entrer dans la danse, Amélie organise un stage d’été en Auvergne.
Vous retrouverez toutes les informations déjà publiées sur ce site à propos de la danse des 5 rythmes dans la catégorie « Corps et âme » de la blogroll. Vendredi 18 août 2006 de 16H à 19H :
Temps pour découvrir ou redécouvrir la danse des 5 Rythmes TM.Samedi 19 et Dimanche 20 août 2006 de 11H à 18H :S’offrir ces deux journées de danse pour oser aller au plus profond de nous-mêmes contacter et laisser émerger notre personnalité, notre spontanéité et notre créativité au sein du groupe. Apaiser le mental pour que la danse, pourvoyeuse inépuisable de vitalité, nous prenne et nous traverse. Intégrer l’inspiration de la danse à notre approche des événements quotidiens. Lieu :
Foyer Rural de MENAT (Puy de Dôme)
Prendre la RN 144 qui rejoint Clermont-Ferrand à Montluçon.
La salle est à quelques mètres de cette Nationale.

Participation :
Atelier de Découverte du Vendredi 18 août 2006 = 30 euros
Samedi + Dimanche = 110 euros (si inscription avant le 01/08/06 = 100 euros)
Vendredi + Samedi + Dimanche = 120 euros (si inscription avt le 01/08/06 = 110 euros)

Contact et inscription :
Denise Lesturgeon 04 73 31 13 63 / 04 73 85 54 64
Denise.lesturgeon AT tele2.fr

Prochains stages prévus :
9-10 décembre 2006 / 24-25 mars 2007 / 23-24 juin 2007.

Pour ne pas perdre le pli…

mercredi, juin 14th, 2006

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La sculpture avec James Bayle

mercredi, juin 7th, 2006

Sculpter le bois
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La céramique
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« Hydre hydraulique »
Etude pour une fontaine monumentale à sept jets (bronze)

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Bronze à la cire perdue en modelage direct sur tige inox.
Pièce unique, hauteur totale 204 cm, hauteur du bronze 65 cm

Stage d’été de sculpture sur bois

mardi, juin 6th, 2006

L’ECOMUSEE du CLOS PARCHET
Propose un stage de SCULPTURE SUR BOIS.
Initiation à la taille directe à partir d’une approche de la forme en modelage.
Sous la conduite de James BAYLE, Artiste plasticien professionnel et Professeur d’art plastique.
Date : du lundi 7 août au vendredi 11 août
Horaire : 9 heures à 12 heures
Lieu : Ecomusée du Clos Parchet – 74340 Samoëns
Participation : 150 euros (outils et bois fournis
Apportez vos gants de protection & une blouse)
Nombre de participants : limité à 5 personnes (adultes)
Inscriptions : tél/fax 04 50 34 46 69 http://www.le-clos-parchet.com
Pour ceux que ça pourrait intéresser, le Clos Parchet propose également des stages de travail du bois à l’ancienne, de dessin et d’aquarelle et aussi dans un autre genre mais il faut le dire – de chant traditionnel savoyard (voir le site).

L’art contemporain au Grand Palais : « la Farce de l’Art »

jeudi, juin 1st, 2006

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A l’extérieur du magnifique édifice, sur le muret qui surplomble les marches du Palais, un artiste n’a pas réussi à réprimer une poussée créative de dimension humaine. En voici la dramatique trace.

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Je n’ai retenu ici que les pièces à dimension humaine. Il y avait bien sûr beaucoup à voir et avec Mariedanielle ( http://mariedaniele.free.fr  – https://www.muzarte.net/blog/?p=56  – https://www.muzarte.net/blog/?p=58 ) on a bien aimé la vidéo qui montrait une multitude de personnages sur une série de moniteurs, racontant tous une histoire différente. Ils étaient très présents, bien vivants, ça sentait aussi l’humain. Il y a des plasticiens qui ont de bonnes idées et du savoir faire tout plein, mais je suis sortie de là complètement assommée par le gigantisme des oeuvres et la vague impression que séduire le spectateur n’a plus beaucoup d’importance puisqu’il avale tout ce qu’on lui donne avec ravissement. Je ressens comme un léger malaise en me disant que je fais partie de la famille de ces artistes contemporains (le Grand Palais en moins, ce qui n’est pas rien, j’en conviens). Bon je m’arrête là on pourrait croire que je suis envieuse et ce serait à moitié faux. Il reste les catalogues de l’exposition et autres publications, si quelqu’un veut voir pour croire… Voir aussi Pêle-Mail: http://fdrouin.free.fr/wordpress/index.php?p=224

Ya du pain sur la planche

mardi, mai 23rd, 2006

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Je sais, je n’ai pas été très présente ces derniers temps, mais c’est qu’il y a mille choses en route… de plus je vais faire un petit tour dans la capitale cette semaine, affaire de se nourrir de nouvelles images, de rencontres et de danser beaucoup. Au cas où quelqu’un s’ennuierait de mes billets, qu’il aille voir à l’adresse suivante si j’y suis :

http://atelierdemusarde.blogspot.com

La luna

dimanche, mai 14th, 2006

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Le bloc-note du jour

Pleine lune

dimanche, mai 14th, 2006

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Madrid en mars

mercredi, mai 10th, 2006

Il y a encore plus de photos sur Flickr (voir photos de Musarde dans la blogroll).

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Pinoncelli et l’urinoir de Duchamp: affaire classée?

lundi, mai 8th, 2006

Pinoncelli a été condamné à trois mois de prison avec sursis et une amende de 27000 € pour avoir profané l’urinoire sacré objet d’art… sacrilège ou acte dada?
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Yak Rivais a suivi l’affaire:
http://www.amisalon-automne-paris.com/arcactu2.html
La conclusion, toujours par Yak Rivais, est publiée dans le No 29 d’Artension

La porcelaine d’Alain Fichot et Europ’Art

mardi, mai 2nd, 2006

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Un coup de foudre d’hier à Europ’Art hier. Irrésistible! Je tourne la tête à chaque fois que je passe devant la cheminée pour regarder la petite merveille ramenée à la maison. C’est beau, fin, élégant.

Suivez le lien pour en voir plus sur le site de l’artiste (oui il fait aussi des tableaux) http://www.alainfichot.com

A part ça bien-sûr il n’y avait pas qu’Alain Fichot à Europ’Art, il y avait aussi les terres cuites de Chris Gullon qui ont une présence millénaire asiatique assez fière.
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La céramique suisse a également son mot à dire, par exemple Rebecca Maeder, a produit d’énormes éponges en grès qui sont fascinantes : http://homepage.mac.com/rebecca.maeder/ACCUEIL/Menu9.html

Chez les peintres, j’ai particulièrement apprécié le travail de la Coréenne Purume Hong http://www.hongpurume.com/  , c’est de l’encre noire et ça m’assied littéralement.

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Cha, Myung-Hi sur le même stand m’a aussi pas mal impressionnée, dépouillé et monochrome, un langage direct qui dit tout en peu de gestes.
[photopress:Cha_Myung_Hi.2.jpg,full,centered] [photopress:Cha_Myoung_Hi.jpg,full,centered]

Je ne parlerai pas de Bastien Chevalier qui montrait de la marqueterie, (quelle technique!) exécutée de telle façon que j’ai d’abord pensé que c’était de la peinture… et pas n’importe quoi! contemporaine, élégante, lumineuse, avec un look de spontanéité qui surprend quand on sait la méticulosité de la marqueterie. http://www.bastienchevalier.ch/  et info@bastienchevalier.ch  

Impossible de tout dire et en particulier Act-Art, qui animait un espace à côté du snack. Avec la présence de Denise Tschumi, ça sentait la liberté, ça fait toujours du bien!

D l’eau…

jeudi, avril 27th, 2006

 L’eau reçoit les vibrations des fonds (la terre). Elle reçoit la lumière et l’air lui impose un  mouvement. Tout se reflète en elle, c’est un élément extrêmement mobile dont la forme se modifie sans cesse. L’eau est partout. L’être aussi est partout, de plus il n’a nul besoin d’apparaître pour exister.

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« Eau de Cologne », encres, 50x70cm
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« All wet », huile sur toile, 40x50cm

La danse des 5 rythmes, j’ai beaucoup aimé

mardi, avril 25th, 2006

Je suis revenue transformée, débordante d’énergie créatrice et de joie de vivre, d’un week-end de danse des 5 rythmes à Annecy avec Amélie Schweiger. Je ne peux pas garder ça par devers moi, ce serait vraiment trop bête. Imaginez un monde où tout le monde retrouverait sa joie de vivre… Alors voilà:
« Au confluent des approches modernes du corps et de la psyché et des pratiques chamaniques ancestrales… outil à la fois simple et puissant pour se relier à soi, au groupe et à la dynamique de la vie.Enchaîner les 5 rythmes, c’est danser « des vagues » et laisser agir leur flux libérateur et régénérateur. »- Fluide: rondeur – enracinement – goût de soi
– Staccato: clarté – limite – expression de soi
– Chaos: lâcher prise -abandon à l’inconnu
– Lyrique: légèreté – magie d’être multiple
– Quiétude: immobilité en mouvement – paix…C’est une méthode d’expression spontanée offerte à tous, quels que soient la condition physique, l’âge, l’expérience ou l’inexpérience de la danse.Pour en savoir plus: www.gabrielleroth.com(Présentation ci-dessus d’après un texte d’Amélie Schweiger,  » Association les vies dansent »).

Au Prado

lundi, avril 24th, 2006

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Hans Baldung, Les trois âges de la vie

Une vision qui m’a prise à la gorge lors de la visite du Musée du Prado… c’est assez macabre, mais comment faut-il s’y prendre pour relativiser les états d’âme? Ca peut changer la façon dont je me regarde dans le miroir, disons que mon sens critique devient plus souple face à un tel inéluctable. Ca m’aurait rassurée de voir l’équivalente représentation sur le corp masculin, pourquoi faut-il si souvent que ce qui parle de dégradation des corps soit fixé sur une image féminine? Je rejoins Nancy Huston dans son « Journal de la création »: en finira-t’on avec cette dichotomie de l’homme-esprit et de la femme-corps?

Pendant que j’y suis…

lundi, avril 24th, 2006

Puisque le tiroir est ouvert, j’en profite pour exposer toutes mes décorations… Tanpis pour la modestie![photopress:Lesion_d__honneur.jpg,full,centered]
Lésion d’honneur

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Ordre du Venin

Mauvaise conscience

samedi, avril 15th, 2006

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Annette Genêt, aquarelle

Après un weekend de danse où j’ai reconstitué mon stock de joie de vivre et d’énergie (il faudra que j’en cause), voilà que ma ligne téléphonique a été interrompue pendant presque 5 jours… Impossible de rejoindre la toile… mais ça n’est pas faute d’y avoir pensé! Je songeais avec émotion à Goldenlucyd (voir la blogroll de Blogging in Paris), à son chat Etherl qui était vieux et malade, peut-être déjà dans un monde meilleur… et je lui envoyais des bonnes « vibes »… et puis à tous ces liens virtuels et pourtant bien humains qui peuplent mes pensées de blogueuse. A quelque chose ce débloguage aura été utile et ma petite entreprise n’a as totalement dérivé. J’ai mis les bouchées doubles à l’atelier: scie-ponce-colle-cloue-encolle… En attendant de voir à quoi vont servir tous ce support à peindre encore vierges, je me décerne une fois de plus (mais publiquement cette fois), l’ordre de la mauvaise conscience. De toutes façons, quoi que je fasse, il y aura toujours de bonnes raisons de se la décerner. En tout cas je laisse la médaille en ligne, ça peut toujours soulager quelqu’un.

Pierre Paul Rubens, Les Trois Graces, Le Prado, Madrid

lundi, avril 3rd, 2006

[photopress:Les_3_gr_ces_de_Rubens.jpg,full,centered] Les canons de l’époque étaient mieux nourris que ceux d’aujourd’hui…

Technique du bronze à la cire perdue en modelage direct

lundi, avril 3rd, 2006

http://www.le-clos-parchet.com

Démarche

La lithographie ou la gravure sont des techniques d’imprimerie alors que la « lithographie originale » et la « gravure originale » sont des moyens de créations artistiques qui utilisent les techniques d’imprimerie précitées. Il en va de même pour « le bronze à la cire perdue en modelage direct» : c’est un moyen de création qui utilise la technique industrielle de la fonderie à la cire perdue. Maîtriser de A à Z la création et la réalisation d’une Å“uvre, permet d’aller beaucoup plus loin dans son accomplissement, cela nous autorise des prises de risques « technico-artistiques » que la plupart des fondeurs d’art n’osent pas prendre (ce qui est logique).

Processus

Le point de départ est un modelage en cire malléable. Il a la spontanéité de tous les modelages. Pour les petites pièces (moins de 20cm) le modelage se fait généralement sans armature, au-delà de cette dimension, la cire, n’ayant pas une rigidité suffisante il est nécessaire de la « monter » sur une armature en cuivre ou en laiton, elle disparaîtra au moment de la coulée. Ce modelage, pour être coulé doit être préalablement « équipé » des canaux techniques nécessaires à « l’entrée » du métal et à l’évacuation des gaz. Pour confectionner le moule, cet ensemble, sera noyé dans une « potée » (personnellement, j’utilise un plâtre réfractaire de ma composition.) Il est possible de trouver, dans le commerce différentes variétés de réfractaire prêt à l’emploi. Ce moule est dans un premier temps «déciré » à la vapeur, puis il est cuit à une température de 800°C, afin de conserver un maximum de calories donc de fluidité au métal, il est sorti chaud du four (entre 300 et 400°C). Au moment de la coulée, pour résister à la pression du bronze, le moule est calé par du sable dans un châssis métallique. Le bronze entre dans le moule par le cône de coulée (une sorte d’entonnoir), il descend par le canal de coulée, il entre dans la sculpture par son point bas pour remonter à l’intérieur. En remontant le métal se refroidit, il est nécessaire de « nourrir » la sculpture avec du bronze chaud, cette alimentation est faite par des canaux ascendants qui relient le canal de coulée à la sculpture : Ce sont les jets, ils sont placés selon des orientations et une fréquence qui varie en fonction de la forme de la sculpture. En plus de l’air contenu dans le moule, la coulée produit des gaz, ils sont évacués par les « évents », ils sont généralement placés à l’opposé des jets ainsi que sur tous les points hauts de la sculpture. Le point de fusion du bronze est légèrement supérieur à 900°c. Il est fondu dans un creuset. Pour une question de fluidité, la coulée se fait à une température de1200°c. Après refroidissement le moule est retiré du châssis, il est cassé, la sculpture réapparaît, les canaux techniques ayant été remplis de bronze : il faut les tronçonner, et faire disparaître bavures et diverses imperfections (c’est le surfaçage). On termine le processus par la patine.

Il est important de souligner que cette pratique comporte des dangers. Il me semble opportun de démentir une légende aussi folklorique que dangereuse : le bronze à la cire perdue ne se coule jamais directement sur la cire. Si quelqu’un tentait l’expérience, la réalité serait la suivante : dans un espace fermé, en une fraction de seconde, la cire passerait d’un état solide à un état gazeux inflammable, la brutale augmentation de pression qui en résulterait provoquerait une explosion : c’est la définition d’une bombe (la même réaction se produirait avec des métaux « à bas points de fusion »).

James BAYLE

La Maison des Artistes réagit

mercredi, mars 29th, 2006

Marine Lepen affirme son soutien à la Maison des Artistes! Après le baiser du serpent, la MDA réagit…

http://www.lamaisondesartistes.fr/

Encore un rêve qui se réalise

mercredi, mars 22nd, 2006

Je vais voir le Prado et tout et tout. Je n’ai jamais vu les Goya, les Vélasquez, les Rubens, les Bosch… Alors à bientôt le blog, je fais ma valise direction Madrid. Je ramènerai surement des photos et surtout, j’espère, un  chargement d’images à déverser dans mes pinceaux. Je serai de retour vers le 28 mars…

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« Flottement », fusain, 50×70 cm

Le bonhomme hiver est à l’agonie !

mercredi, mars 15th, 2006

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Reflets du lac de Minzier

samedi, mars 11th, 2006

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Encre de Chine, 50 x 75 cm

 

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« Echo & co », encre de Chine sur papier artisanal, 24 x 31 cm

 

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Colloque national du CIPAC

jeudi, mars 9th, 2006

Art contemporain et Départements

Quels enjeux, quelles actions, quelles politiques ?
Quels systèmes professionnels pour l’artiste plasticien ?

Colloque national des 14 et 15 mars 2006

organisé par l’Association Culture et Départements, le Conseil général de la Dordogne et l’Association Départementale de Développement Culturel de la Dordogne Centre Départemental de la Communication – 1, cours Saint-Georges, Périgueux, Dordogne.

Le CIPAC organise un colloque sur le thème des enjeux de l’art contemporain. A priori, ça peut paraître intéressant. Dommage que ça se passe à Périgueux, la Dordogne, c’est pas la porte à côté. De plus j’ai de la peine à comprendre que les frais d’inscription à ces colloques soit aussi élevés (100 euros- pour les adhérents de Culture et Département 70 euros – pour les étudiants 20 euros). Quels artistes ont les moyens de s’offrir le luxe d’un déplacement en Dordogne pour deux jours avec de tels frais de participation? Serait-ce que les initiateurs du colloque et les intervenants souhaitent rester entre soi? Les artistes n’auraient pas leur mot à dire? Ou craindrait-on la contradiction?

Il y a des jours où…

lundi, mars 6th, 2006

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J’me sens comme ça!