Ma danse des 5 rythmes, comme je l’aime

Le week-end de danse des 5 rythmes a eu lieu à Annecy et comme les autres fois, j’ai adoré l’énergie dans laquelle je me suis retrouvée pendant la semaine qui a suivi, je le ressens au niveau de ma créativité et de la clarté des mes projets.Bien qu’il y ait eu peu de monde, nous étions 6 le samedi et 8 le dimanche avec Amélie, il y a eu des échanges intéressants. Les vagues d’énergie de douceur et de tendresse en alternance avec celles d’autres énergies puissantes, sauvages et libres emportent avec elles tout le contenu du vécu de chacun sur leur passage. Nulle part ailleurs je n’ai rencontré de communication aussi libre et généreuse entre les personnes. C’est l’enfant intérieur qui se nourrit de ce partage étonamment intime et c’est enfant là est la clé du développement de toute la personne.Organiser ce stage m’a pris pas mal de temps et ce juste entre deux expos, puisque j’accroche la prochaine le 21 février à la Villa Dutoit. Il a fallu trouver et réserver une salle, fabriquer un prospectus, une affiche, établir un fichier et vérifier les adresses, envoyer un courrier et des courriels… gérer les inscriptions, les inévitables décistements… préparer les chambres d’amis et les repas pour la durée du stage… accueillir et ramener Amélie au train… et pendant le stage porter le soucis des aspects matériels et de l’accueil. C’est du boulot et je pourrais très bien me contenter d’aller danser à Paris de temps en temps et de poursuivre les ateliers de Danse sensitive, avec Gisèle Aguinagua que j’apprécie d’ailleurs beaucoup, chez Artys à Annecy. Ça ne me coûterait probablement pas plus cher, mais ça ne prendrait pas en compte mon souhait de propager l’esprit de la danse autour de moi.

Notre mental nous malmène, il accompagne toutes nos pensées quelles qu’elles soient et il nous trompe. Il dit et peut prouver tout et son contraire, il a toujours raison. Le corps, lui, ne ment pas. Comme disait Josie Gay, mon écrivaine public préférée, « sans le senti, le mental ment… », joli non? Lors d’une formidable conférence sur la Naissance et la Mort, enregistrée en 2004 par Lydia Müller (psychologue et thérapeute s’intéressant particulièrement aux problématiques de fin de vie), j’ai pris conscience de la grande nécessité de donner. Oui donner… et mon mental m’a dit de donner… alors pour lui faire la pige, j’ai décidé de donner, oui, mais du corps et du senti à mes semblables.

C’est la raison pour laquelle je propose le prochain week-end les 17-18 février (malgré l’expo la semaine suivante). Nous avons décidé avec Amélie qu’il nous faut un minimum de 10 participants pour pouvoir le mener à bien. Sinon c’est reporté au 26-27 mai. A bons entendeurs!

Contact: musarde@muzarte.net


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